La réforme des retraites engagée par le Président Macron est brutale, injuste, inutile et injustifiée. Elle frappera d’abord les femmes, les plus précaires et les plus fragiles.
Depuis 2 mois des millions de manifestant-es défilent dans la rue pour crier leur rejet de
cette réforme, avec le soutien des deux tiers de la population.
La force du mouvement social exemplaire a mis en échec le président de la République
et son gouvernement, incapables de trouver une majorité sur ce texte à l’Assemblée
nationale.
Hier, le président de la République a fait le choix de recourir à l’article 49.3 pour imposer
l’adoption sans vote de cette réforme. Il fait ainsi preuve d’un mépris de la démocratie, que
les personnels de l’Éducation nationale connaissent bien depuis 2017.
Lundi 20 et mardi 21 les épreuves de spécialité du BAC sont prévues. L’ensemble des
acteurs du système éducatif (syndicats, associations disciplinaires…) a demandé
depuis des mois leur report en juin car :
– Les programmes de spécialité ont dû être bâclés pour finir dans les temps; Les élèves ne
sont pas prêts, des consignes de dernière minute ont accordé à certains élèves des temps
de révision que les autres n’ont pas eu dans les mêmes proportions ;
– La correction dématérialisée a donné lieu, l’an dernier, à des bidouillages de notes
scandaleux ;
Et après les épreuves l’absentéisme sera fort, et le 3ème trimestre sacrifié.
C’est pourquoi :
Les syndicats CGT Educ’Action SNES-FSU, FNEC FP FO, SUD Éducation ont déposé
des préavis de grève courant sur la période des examens et la période de correction.
Les syndicats CGT Educ’Action, SNES-FSU, FNEC FP FO, SUD Éducation 95 continuent
de réclamer le report des épreuves de spécialité.
Dans le contexte de luttes contre une réforme des retraites imposée brutalement contre la
société, face à l’absence de revalorisation pour tous et de conditions de travail dégradées,
contre le calendrier incohérent du baccalauréat, les syndicats du Val d’Oise CGT
Educ’Action, SNES-FSU FNEC FP FO, SUD Éducation appellent à la grève pendant et
après les épreuves écrites de spécialité, les épreuves orales, pratiques et de
compétences expérimentales pour porter les revendications de notre profession et
faire échec à cette réforme injuste et brutale.