Ce midi, jeudi 8 juin, une quinzaine d’enseignants se sont réunis en Heure Syndicale et ont discuté du pacte et de ses implications.Toutes les organisations syndicales s’opposent fermement au PACTE, et ont d’ailleurs pour cette raison refusé unanimement de poursuivre des négociations qui n’en ont que le nom.
Face à ce tollé, nous nous attendons à ce que les aspects les plus controversés du PACTE puissent être modifiés dans la forme.
Or, c’est le principe même du PACTE que nous refusons!
Il apparaît évident à tous que :-
Le PACTE est un CONTRAT, pas une revalorisation, et n’est pas comptabilisé pour la retraite.
– Le PACTE est une menace pour nos statuts puisqu’il permet de déroger aux obligationsde service à la convenance des chefs d’établissement.
– Le PACTE est un aveu que la qualité de l’enseignement n’est pas une priorité.
Nous ne souhaitons pas remplacer les AESH, les AED et nos collègues. Nous sommes formés pour dispenser une enseignement de qualité dans une continuité pédagogique.
Nous réitérons notre opposition à la réforme du Bac Blanquer
-NDiaye et demandons l’abrogation de parcoursup.
Nous demandons la création de postes, la revalorisation du point d’indice, une véritable augmentation des salaires pour tous les personnels de l’Éducation nationale et les moyens de travailler correctement, avec des effectifs et des services qui nous le permettent .
Nous refusons le PACTE et demandons son abandon.