Cet article a été publié le 20/02/2024
8 mars : Journée internationale pour les droits des femmes
SUD éducation appelle les personnels de l’Éducation nationale à se mettre massivement en grève et à participer aux mobilisations dans les départements !
Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits. C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme» mais bien celle de lutte pour les droits des femmes !
8 mars, AESH en grève pour un vrai statut et pour l’égalité !
Plus de 90 % des accompagnant·es des élèves en situation de handicap sont des femmes ; ainsi, l’Éducation nationale contraint plus de 100 000 femmes à subir une précarité structurelle !
Ça suffit le mépris ! Il est temps que le ministère abandonne ses préjugés discriminants et engage une politique volontariste pour lutter contre la précarité imposée aux professionnel·les des métiers les plus féminisés, dont les AESH.
Salaires : STOP aux inégalités !
Nous voulons l’autonomie financière et l’égalité, nous nous battrons pour les gagner !
Le 8 mars : grève féministe dans les facs !
Le 8 mars dans les universités : Stop à la précarité et aux inégalités salariales
Pour l’égalité réelle, toutes et tous mobilisé·es pour le 8 mars ! (appel intersyndical à la grève le 8 mars)
Nos organisations (CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA) appellent à se mobiliser y compris par la grève le 8 mars 2024.
Pour toutes ces raisons, nous devons faire du 8 mars 2024 une puissante journée de grève et mobilisation partout.
Pour :
- l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes
- la revalorisation des métiers à prédominance féminine
- des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance
- des moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles
Ne laissons pas passer les discours passéistes, sexistes, masculinistes. Nous ne voulons plus de promesses, nous voulons des actes.
Le 8 mars, toutes et tous en grève et en manifestation !
Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, faisons la grève féministe !
Le tract de Solidaires
Dix raisons (et pas limitatives…) de faire la grève féministe le 8 mars :
- Les inégalités salariales persistent et les inégalités au travail restent légions : temps partiels, congés parentaux essentiellement pris par les femmes, carrières moindres, métiers féminisés dévalorisés avec les salaires les plus bas…
- Les inégalités à la retraite s’aggravent au fil des réformes régressives… et le gouvernement envisage de nouvelles réformes sur les droits familiaux et conjugaux ! Vers la fin des mesures compensatoires et les pensions de réversion ?
- Pour le droit à choisir d’avoir un enfant ou pas : l’avortement est menacé de par le monde, et en dégradant les services publics, en publiant un décret contraignant pour les sages-femmes qui veulent pratiquer des IVG instrumentales, ce gouvernement limite de fait l’accès à l’IVG. Dans le même temps il nous parle de « réarmement démographique »… Au lieu de politique nataliste au relent vichyste, le gouvernement devrait prendre à bras le corps la question des inégalités femmes/hommes, et des manques de crèches !
- Stop aux injonctions contradictoires sur les corps des femmes ! Trop couvertes ou pas assez, trop minces, grosses, grandes, etc., c’est le contrôle permanent !
- Au quotidien, les femmes et minorités de genre subissent les violences sexistes et sexuelles en plus des violences économiques. Les doubles discours sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles continuent (cause nationale… et soutien d’agresseurs sexuels).
- Les femmes sans papiers sont confrontées à la surexploitation et aux discriminations, épuisées par les conditions de travail dans lesquelles elles exercent leurs métiers et la loi immigration va considérablement aggraver leur situation.
- Les femmes handicapées subissent d’autant plus toutes ces violences et inégalités.
- Les femmes doivent souvent « souffrir » en silence… avec des traitements médicaux inadaptés et un vide sur la recherche médicale quant au genre.
- Les discours de l’extrême droite et réactionnaires gagnent du terrain : discours de haine qui pointent les étrangers comme boucs émissaires des violences faites aux femmes, une petite musique sur le retour des femmes au foyer.
- Des groupes réactionnaires stigmatisent toutes les tentatives d’éducation non sexiste et/ou à la sexualité, seule manière de combattre le patriarcat à la base !