En ce premier jour d’élections professionnelles dans l’Éducation Nationale, nous avons constaté de multiples dysfonctionnements en raison de serveurs inadaptés à la charge des connections.
En effet, dès les premières heures du scrutin, les professions de foi et les listes de candidat-e-s n’étaient pas accessibles. Certain-e-s collègues remontent l’impossibilité d’aller jusqu’au bout de la procédure. À d’autres moments, il fallait parfois se connecter à plusieurs reprises pour pouvoir accéder à son espace électeur. Dans l’après-midi, c’est carrément la procédure de vote qui a été suspendue en raison de ce fiasco numérique !
Depuis 2011, Sud Éducation dénonce l’abandon du vote à l’urne. Déjà il y a quatre ans, de nombreuses critiques avaient pourtant été émises quant au déroulé des élections professionnelles.
En juin 2018, la fédération Sud Éducation communiquait notamment : « Les premiers tests ont eu lieu : ils annoncent une nouvelle fois une organisation catastrophique. »
Cet amateurisme est d’autant plus inadmissible qu’il fait suite à une externalisation via prestataire privé ayant coûté 2,5 millions d’euros au ministère de l’Éducation Nationale en 2014.
Alors que la participation à l’urne était supérieure à 60 %, celle-ci était tombée à 38,54% en 2011 puis était légèrement remontée à 41,73% en 2014.
Sud Éducation 95 dénonce fermement cette gestion frivole du processus démocratique, exige le retour du vote à l’urne et l’arrêt de l’externalisation de l’organisation des élections.
Nous appelons tou-te-s les collègues à ne pas se laisser décourager par cette procédure désastreuse et à faire en sorte que le syndicalisme de lutte en ressorte d’autant plus fort !