C’est avec amertume que nous constatons une fois de plus l’absence totale de réponse concernant nos multiples courriers ou alertes adressés à la DSDEN du 95. En effet, au cours de ces dernières années, il n’est arrivé que très rarement que nous ayons des réponses de notre hiérarchie, et ce, quels que soient les problèmes dénoncés.
Cette année par exemple, des collègues ont déposé en novembre des droits de retrait qui ont été complètement ignorés et pour lesquels le cadre légal n’a clairement pas été respecté.
Plus récemment, nous n’avons là encore obtenu aucune réponse à des courriers alertant la hiérarchie du harcèlement subi par une collègue, aucune réponse non plus à nos courriers évoquant des accusations d’emploi fictif et de vols de matériel de la part d’un chef d’établissement.
Ces deux situations pourtant très sérieuses ont comme d’autres été totalement ignorées par l’administration. Ce ne sont que deux exemples illustrant particulièrement la stratégie du pas de vague qui fait force de loi dans l’Éducation nationale. Quoi qu’il advienne, les équipes sont isolées, démoralisées, laissées pour compte.
Cette position est inacceptable et démontre selon nous, tout le mépris que peut avoir notre hiérarchie pour les syndicats, et bien plus généralement, pour les des personnels sollicitant la DSDEN.
Nous rappelons que selon l’article L4121-1 du code du travail, l’employeur doit garantir « la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Il serait temps que la DSDEN 95 applique cet article et non qu’elle relègue nos alertes et nos demandes légitimes au hashtag #pasdevague.