Face au mépris de cette administration qui met en danger les personnels et les élèves, la
grève du jeudi 13 janvier a été une réussite, avec deux tiers d’enseignant-es gréviste dans le
second degré, et près des trois-quarts dans le premier degré.
Grâce à la mobilisation et à la construction du rapport de force, la position du gouvernement et du ministre Blanquer est fébrile. Ce dernier, sous la supervision du Premier ministre, a ainsi été contraint de recevoir l’intersyndicale jeudi soir et de communiquer de faibles annonces. Celles-ci demeurent insuffisantes et encore loin des revendications que nous portons. Afin de les obtenir et de garantir urgemment un cadre sécurisant pour les personnels et les élèves dans nos écoles, il s’agit de renforcer le mouvement et la mobilisation.
SUD ÉDUCATION 95 REVENDIQUE
• des outils de protection pour tous et toutes et en quantité suffisante : masques FFP2,
capteurs de CO2, purificateurs d’air, auto-tests ;
• un protocole sanitaire protégeant les personnels et les élèves, et la fermeture des classes
dès le premier cas positif détecté ;
• la réduction des effectifs dans les classes et, à court terme, le passage en demi-jauge des
établissements scolaires ;
• le recrutement massif de personnels titulaires en renfort des équipes de vie scolaire et des
personnels du premier degré ;
• le report des épreuves de spécialité au lycée.
Pour reconduire le mouvement jusqu’à satisfaction des revendications, SUD éducation 95
appelle les personnels à la grève des 20 et 27 janvier, à participer aux AG et à toutes les
initiatives décidées localement la semaine prochaine.
Enfin, parce qu’il organise une maltraitance sans équivalent à l’école publique, SUD
éducation 95 appelle à la démission de M. Blanquer.