En soutien à nos collègues mobilisé·es et pour un plan d’urgence dans le 95, tous et toutes devant le Rectorat de Versailles ce mercredi à 17 heures !
Faute de réponse conséquente aux revendications…
Ce lundi matin, après une première journée et une première nuit à occuper les locaux du Rectorat, M. Étienne CHAMPION, recteur de l’académie de Versailles, refusait toujours de rencontrer les personnels mobilisés.
Dans le même temps et face à des enseignant·es mobilisé·es pour leurs élèves, les services de sécurité et de logistique du rectorat ont choisi d’adopter une méthode indigne : affamer nos collègues. Il était alors interdit à nos collègues à l’intérieur d’accéder à la nourriture et aux produits d’hygiène que leurs soutiens, devant le Rectorat, essayaient de leur transmettre. Il a fallu négocier avec ces services, contacter la préfecture des Yvelines ainsi que le ministère de l’Éducation Nationale pour qu’à 10h30, enfin, le Rectorat accepte de laisser entrer ces produits
… l’occupation du Rectorat continue !
C’est inacceptable pour les occupant-es qui exigent que les collèges et les écoles soient aussi inclu·es dans le processus et qui luttent pour une augmentation globale des moyens. Les collègues ont ainsi demandé à être reçu·es par le ministère.
Ce mercredi, cinq collègues continuent d’occuper les locaux du Rectorat. Le Recteur doit maintenant répondre aux revendications initiales des personnels mobilisés !
Sud éducation 95 apporte son soutien aux revendications des collègues mobilisé·es au Rectorat et dans tout le département.
SUD éducation 95 appelle :
- À Participer au rassemblement du mercredi 6 mars à 17 heures devant le Rectorat de Versailles, en soutien aux collègues mobilisé·es et pour un plan d’urgence pour le 95 !
- À se joindre à l’assemblée général organisée mercredi 6 mars 14h à la maison de quartier Camille Claudel de Villiers-le-Bel.
- À rejoindre la grève du jeudi 7 mars afin de manifester à 12h à la Sorbonne vers le Ministère avec les collègues et parents des autres départements d’IDF.
- À organiser des AG et heures d’information syndicales dans les établissements pour préparer les collègues à la construction d’un mouvement pour obtenir les moyens nécessaires à la construction d’une école émancipatrice.