Les grévistes de l’éducation du Val-d’Oise réunis mercredi 20 mars en coordination départementale des quatre AG de bassins du département, appellent à poursuivre la mobilisation pour des moyens la hauteur de tous nos besoins, des recrutements massifs dans l’éducation, une augmentation inconditionnelle des salaires pour toutes et tous, et le retrait du « Choc des savoirs ».
Pour mettre l’école hors menace, et faire immédiatement échec à cette offensive néolibérale, l’AG appelle les collègues du premier comme du second degrés :
- à entrer dans la grève,
- à refuser la mise en place des groupes de niveaux, pierres angulaires du tri social généralisé dès le CM2. Cela impose désormais de stopper les évaluations nationales des élèves et les évaluations d’écoles et d’établissements, qui serviront notamment à constituer ces groupes.
Nous ne ferons pas la rentrée 2024 comme le gouvernement la prévoit !
Ce jeudi 21, nous appelons à :
- à participer aux assemblées générales de grévistes qui se réunissent à 9h à Cergy (Maison des syndicats) et à Argenteuil (Espace Mandela),
- à participer à la manifestation parisienne qui partira à midi de la place Maurice Quentin (Châtelet).
- à rejoindre à 18h l’assemblée générale des grévistes de l’Île-de-France à la Bourse du travail de Paris.
- Vendredi 22 mars, dans l’est du Val-d’Oise, sont organisées des opérations écoles et établissements morts avec les parents d’élèves.
La semaine prochaine, il nous faudra continuer à nous adresser à nos collègues et aux parents, organiser des initiatives locales de mobilisation avec les familles, et convaincre un maximum de personnels de l’éducation de se mettre en grève. Nous invitons nos collègues à discuter dans les assemblées générales des revendications de chaque école et établissement et des moyens d’action à proposer.
D’ores et déjà, mardi 26 mars, nous serons de nouveau en grève et nous nous retrouverons à 10 heures devant la Direction départementale des services de l’Éducation nationale à Cergy et nous rejoindrons les collègues de l’Île-de-France l’après-midi en fonction des initiatives qui auront lieu.
Avec le soutien de l’intersyndicale 95 de l’éducation : CGT Éduc’action, FO, FSU, Sud Éducation