Ce Lundi 4 mars, le Rectorat de Versailles est occupé par des personnels de l’éducation du Val d’Oise pour dénoncer les manques de moyens.
Issue de la mobilisation des collègues du Lycée Simone de Beauvoir depuis la rentrée, cette action montre à quel point les conditions de travail se dégradent dans les établissements scolaires mais aussi à quel point le dialogue avec l’administration est rompu.
Au Lycée Simone de Beauvoir de Garges-lès-Gonesse
Les annonces concernant les DHG ont été un déclencheur rappelant que les moyens déjà insuffisants allaient être encore réduits.
Bien que le lycée gargeois était encore il y a quelques années en éducation prioritaire, les classes dépassent déjà les 30 élèves allant jusqu’à 35. Les collèges de la ville sont pourtant tous classés REP ou REP+. La question des effectifs n’est évidemment pas la seule soulignée, les moyens médicaux sociaux ou éducatifs nécessitent également une réponse de l’administration.
Cette situation, dramatiquement représentative de l’état des écoles et établissements scolaires du 95 a amené de nombreux personnels et parents du département à se joindre à l’action pour dénoncer une dégradation générale des conditions d’enseignement et d’accueil des élèves.
Lutter pour un plan d’urgence dans le 95
Dans nombre d’établissements, y compris en REP / REP+, la situation n’est plus tenable, il faut réagir !
Alors que la mobilisation bat son plein dans le 93 et que les collègues d’autres départements d’Île-de-France commencent à rejoindre leur initiative, Sud éducation 95 apporte son soutien aux revendications des collègues mobilisé·es au Rectorat et dans tout le département.
Pour le 95 aussi, un plan d’urgence est nécessaire !
Sud éducation 95 appelle:
- À se j oindre à l’assemblée général organisée mercredi 6 mars 14h à la maison de quartier Camille Claudel de Villiers-le-Bel
- À rejoindre la grève du jeudi 7 mars afin de manifester à 12h à la Sorbonne vers le Ministère avec les collègues et parents des autres départements d’IDF
- À organiser des Ag et heures d’information syndicales dans les établissements pour préparer les collègues à la construction d’un mouvement pour obtenir les moyens nécessaires à la construction d’une école émancipatrice.